Réunion-échange entre chercheurs organisée par l’Association Les Trois lumières, Jeudi 7 février 2008, de 18 h 00 à 20 h 45
CERHEC (Centre d’Etudes et de Recherches en Histoire et Esthétique du Cinéma) Salle Jean Mitry / 1er étage de l’INHA, à l’intérieur du centre de documentation (Institut National d’Histoire de l’Art 6 rue des Petits Champs / Entrée Galerie Colbert – Métro Palais Royal ou Bourse)
Entrée libre
Réunion ouverte à tous les étudiants et chercheurs intéressés quel que soit leur domaine.
Interventions de :
Caroline Renouard (Doctorante en Etudes cinématographiques - Paris Est) : « Quand la technique repousse les frontières entre cinéma et peinture : l'exemple des trucages d'incrustation »
Etude de l'esthétique picturale des trucages d'incrustation dans les films d'images composites, mêlant prises de vues réelles et images de synthèse. Interrogation autour de la manipulation de l'image cinématographique numérique et de son héritage : perspective et trompe l'oeil picturaux, photographie, lanterne magique et trucages optiques mis au point entre autres par Méliès et développés tout au long du XXème siècle dans le cinéma dit de « grand spectacle ».
Laurent Kasprowicz (Doctorant en Sociologie – Université de Metz) : « Pour une observation localisée de la consommation cinématographique »
Réflexion autour de l’usage des films à partir d’une étude sociologique localisée. Les études de la fréquentation des films ont l’habitude de ne considérer que la sortie cinéma et de classer celle-ci selon des catégories qu’elle considère distinctement. Pour le spectateur (âge, sexe, profession, niveau d’instruction, lieu d’habitat, habitudes de fréquentation, fréquentation géographique), pour les films, (genre, nationalité, auteur, producteur, studio, box office). Pour les observateurs, le choix répété des films de divertissement en salle fait souvent du spectateur une victime du marketing et Studios. L’ensemble des films accessibles au consommateur est pourtant susceptible de s’inscrire dans des dispositifs sociotechniques différents de consommation (au cinéma, chez soi, à la télé, sur son ordinateur). Comment organise-t-il sa pratique ? Travail à partir d’une observation ethnographique localisée visant à expliquer les statistiques recueillies (En Janvier 2005 et sur une durée de 6 mois, enquête à partir de 350 longoviciens dont 70 étudiants sur leurs pratiques à travers questionnaires et entretiens plus approfondis).
+ Débats et échanges autour des thèmes abordés
(réunion-échange organisée par Isabelle Marinone et Laurence Hoarau / pour plus d’informations contactez isabellemarinone@hotmail.com, laurence.hoarau@gmail.com, ou lestroislumieres@yahoo.fr
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