mercredi 30 avril 2008

Colloque : "Photographes / Cinéastes - Amateurs d'images" - Université François-Rabelais de Tours - 29 et 30 Mai 2008

A l'Université François-Rabelais de Tours, les 29 et 30 Mai 2008, se déroule un colloque ayant pour thème "Photographes / Cinéastes - Amateurs d'images"

Conditions d’accès: Entrée libre dans la limite des places disponibles

Présentation
:

"La photographie et le cinéma amateurs sont dorénavant reconnus
comme une part importante du patrimoine culturel du XXe siècle :
des archives en France et à l’étranger collectent, conservent et
valorisent ces images produites hors des circuits professionnels.
Au cours de ces deux journées de colloque des chercheurs et des
conservateurs montreront, à partir de leurs expériences respectives,
comment ces images ou ces objets sont en train de modifier nos
regards – valorisation de l’intime et du privé – mais aussi nos savoirs
– représentations nouvelles des événements historiques et sociaux."

Le colloque a été conçu et organisé par Clément Chéroux et Valérie Vignaux (valerie.vignaux@univ-tours.fr)

Remerciements
Antoine Bordeau, Marie Croze, Guillaume Leveaux, Donatien Mazany,
Thierry Payen, Jocelyn Termeau

Service culturel de l’Université François-Rabelais de Tours :
Aain Frébault et Béatrice Boillot

UFR Lettres et Langues - Filière Arts du spectacle
Equipe de recherches EA 2115 - Histoire des représentations
Université François-Rabelais de Tours
3 rue des Tanneurs
37000 Tours

Programme détaillé :

jeudi 29 mai 2008 - VOIR LE MONDE EN IMAGES LES IMAGES AMATEURS COMME SOURCES D’HISTOIRE

Matin

9h30 Ouverture : Valérie Vignaux (Université François-Rabelais de Tours) :
images amateurs et histoire du cinéma

10h00 Ilsen About (Institut universitaire de Florence) : images du monde
ordinaire, la photographie amateur, une source pour l'histoire

10h30 Pause

11h00 Didier Mouchel (Pôle image de Haute Normandie) : archéologie du photoreportage
et histoire locale ou la photographie amateur au Havre

11h30 Christian Joschke (Université de Lyon 2) : miniaturisation, démultiplication,
appropriation - les amateurs et la culture artistique au tournant du siècle

12h00-12h45 discussion

Après-midi

IMAGES DE GUERRE

14h30 Florent Brayard (Centre Marc Bloch-Berlin) : albums de famille et banalité
du mal

15h00 Jean-Pierre Bertin-Maghit (Université de Bordeaux 3) : lettres filmées et
guerre d’Algérie

15h30 Marie Chominot (Université de Paris 8) : mise en perspective des
productions et pratiques de la photographie amateur au cours du conflit
algérien

16h00 Pause

IMAGES DE FAMILLE

16h30 Nora Mathys (Université de Bâle) : signes d’amitié dans la photographie
privée

17h00 Alain Esmery (Forum des images, Paris) : les films de famille

PRÉSENTATION DE COLLECTIONS D’IMAGES AMATEURS 1

17h30 Céline Duval (artiste et enseignante, École des Beaux-Arts de Caen) :
présentation et projection La documentation Céline Duval


vendredi 30 mai 2008 - FAIRE DES IMAGES UN MONDE LES AMATEURS DANS L’HISTOIRE DE L’ART

Matin

9h00 Clément Chéroux (Centre Pompidou, Paris) : esthétique amateur
et photographie

9h30 Nathalie Boulouch (Université de Rennes 2) : esthétique amateur
dans la photographie couleurs des années soixante

10h00 Vincent Vatrican (Archives audiovisuelles de Monaco) : valorisation des
images amateurs

10h30 Pause

PRÉSENTATION DE COLLECTIONS D’APPAREILS ET D’IMAGES AMATEURS 2

11h00 Laurent Mannoni (Cinémathèque française) : Histoire des techniques
amateurs

11h30 Xavier Martel et Marie Palleau (Musée de la photographie de Bièvre) :
le fonds amateur du Musée de la photographie de Bièvres

12h30-12h45 discussion

Après-Midi

PRÉSENTATION DE COLLECTIONS D’IMAGES AMATEURS 3

14h00 Serge Necker (Conservatoire régional de l’image de Nancy) : présentation
des fonds photographie et cinéma

14h30 Kim Timby (Musée Nicéphore Niépce, Châlon-sur-Saone) : présentation
de fonds amateurs

15h00 Pause

15h30 Gaël Naizet (Cinémathèque de Bretagne) : cinematheque-bretagne.fr : une
nouvelle forme de valorisation des images amateurs

PRÉSENTATION ET PROJECTION DE FILMS AMATEURS 4

16h00 Agnès Deleforge (Pôle image Haute-Normandie) et Jocelyn Termeau
(Centre Images) : Histoire versus Esthétique

17h30 Discussion et conclusion

lundi 14 avril 2008

Appel à contribution : So Multiples. Revue électronique en art contemporain, numéro 2

La Revue électronique So Multiples lance un appel à contribution pour son deuxième numéro.

La revue est spécialisée dans le champ du multiple et des autres éditions d'artistes contemporaines.

Les propositions peuvent prendre les formes suivantes :

• Des articles de fonds, des mélanges ou des mises au point de problèmes historiques ou esthétiques renouvelés par des travaux récents et des interviews inédits à différentes échelles spatiales et chronologiques (20 000 caractères espaces non compris recommandés).

• Des comptes rendus variés, ouverts non seulement aux ouvrages et catalogues récents mais aussi aux colloques, journées d'étude voire soutenances de thèse (environ 6000 caractères espaces non compris).

• Des sources sous la forme de textes ou d’images : celles-ci doivent être précédées de plusieurs paragraphes de présentation (environ 6000 caractères espaces non compris).

Elles doivent être accompagnées d'un court résumé en français (environ 1000 caractères espaces non compris), d’une courte notice biobibliographique et dotées d’une ou plusieurs illustrations et leur légende.

Les propositions concernant les différentes rubriques doivent être adressées avant le 31 mai 2008, pour la parution du deuxième numéro en septembre 2008, à :

Océane Delleaux
Revue So Multiples
9, rue Armand Carrel - BP 767
59034 Lille Cedex
so-multiples@orange.fr

Pour plus d'informations:

http://www.so-multiples.com/revue/appels.php


jeudi 10 avril 2008

Journée d'étude : Vendredi 11 avril à l'Université Paul Valéry de Montpellier / Autour des arts plastiques

Vendredi 11 avril 2008 à 14h
au BRED (Bâtiment de la recherche et des études doctorales)
Salle 203-204


L’ Institut de Socio-Critique de Montpellier propose deux communications
suivies de discussions :

Valérie Arrault
Maître de conférences en Arts Plastiques à l’Université Montpellier III


LA DISSOLUTION DU CORPS HUMAIN

Le mouvement historique qui transforme en profondeur l’art doit être
fondamentalement compris comme l’accomplissement logique du projet de
suppression des frontières qui le distinguaient du monde extérieur. En
particulier, aujourd’hui, les plus avancées des pratiques artistiques
sont motivées par l’esprit triomphant des techno-sciences libérales et
cette conjonction suscite une interrogation de la notion même
d’humanité. De ce fait, dans l’art actuel, se présentant comme les plus
ouvertes, les plus libres, les plus anti-dogmatiques, ces pratiques
dessinent un avenir remettant en cause les bases de nos sociétés.



Diane Watteau
Maître de conférences en Arts Plastiques à l’Université de Nîmes

LA BLANCHEUR DE MÉDUSE

Je vous propose un « joli trio » aux affres du « mourir ». Dans la
fresque du Jugement Dernier de Michel-Ange, il y a une forme curieuse
qui retient notre regard. Un homme porte une enveloppe de corps. La
dépouille du corps de St Barthélemy qui n'est rien d'autre qu'un
autoportrait de Michel-Ange. Plus loin, les portraits photographiques de
Picasso ainsi que ses autoportraits proposent pour visage le masque avec
des yeux qui valent pour tout. Plus loin encore, Marylène Negro fait de
sa vidéo « Ich sterbe » un requiem dans lequel l'image mouvante d'un
masque est devenue un « piège à âme ». L'oeil viendra à s'ouvrir dans le
gris, face à une Méduse indomptable.

lundi 7 avril 2008

Appel à communications : Figures mythique et imaginaires de l’espace méditerranéen

Figures mythique et imaginaires de l’espace méditerranéen
Colloque international organisé dans le cadre de la
chaire UNESCO « Cinéma et imaginaire(s) »,
par l’Université de Nice - Sophia Antipolis 20-21 novembre 2008

Dans la sélection des propositions, le comité
scientifique privilégiera les textes se situant de façon précise et pertinente
sur l’un des quatre axes de réflexion suivants :
1/ L’imaginaire au cinéma : approche par genres
Si la production cinématographique est
historiquement associée à une « industrie de l’imaginaire », les
mondes et les narrations qui naissent de son activité sont le fruit d’une
inspiration largement influencée par les mythes les plus profonds de
l’humanité. Les genres cinématographiques, en particulier, s’enracinent dans
des schémas narratologiques qui reposent, entre autres, sur des figures
mythiques. Les grands mythes fondateurs se sont transformés, adaptés à de
nouvelles formes narratives, à de nouveaux paysages, pour trouver une nouvelle
expression dans certains genres littéraires, puis cinématographiques. Cet
héritage propose une lecture particulière des genres dominants de l’industrie
cinématographique, passée et actuelle : comment expliquer ce besoin de
référents, d’histoires éternelles, et comment se manifestent ces résonances ?
Comment s’opère cette déclinaison par genres en termes narratologiques ? Quels
liens peuvent ainsi être établis en terme de structure scénaristique, de «
morale », d’archétypes de héros, d’adjuvants et d’opposants etc. ? Comment et
pourquoi certaines périodes de l’histoire du cinéma privilégient un retour à
ces genres précis ? Quelle signification contemporaine proposer à l’émergence,
implicite ou explicite, des mythes fondateurs dans les genres qui structurent
l’art cinématographique ?
2/ Déclinaisons du mythe à travers les
figures cinématographiques
Les grandes figures porteuses de la narration
cinématographique au cours de l’histoire se sont construites sur des archétypes
issus de la mythologie, lesquels ont été réélaborés au gré des évolutions
sociales, politiques et techniques. L’usage qui a été fait au cours du temps
des personnages de monstres, de diables, de justiciers etc. permet d’évaluer
l’ampleur de cette continuité dans les prototypes en matière de narratologie,
dont il convient de dégager l’essence et la réincarnation. Comment identifier
ces figures et leurs déclinaisons cinématographiques ? Quelles sont les grandes
figures oubliées ? Quelles fonctions et quel sens attribuer à cette
réminiscence en fonction des époques et des recompositions géopolitiques ?
Ainsi, appréhender la notion de géographie sacrée à travers un regard
fantastique signifie sans doute se demander en quoi tel territoire se distingue
des autres et, de la sorte, quel moment de son histoire apparaît comme le plus
emblématique. Le monde actuel tend vers une affligeante uniformité, le
passé offre une échappée vers des territoires portant des peuples fortement
différenciés.
3/ Nouveaux discours, nouvelles idéologies, nouvelles figures :
limites et espoirs
Les nouvelles technologies ouvrent-elles
aujourd’hui les frontières de l’imaginaire cinématographique ? Entre effets
numériques et images de synthèse, elles agissent aux différents stades de la
réalisation des effets spéciaux et du trucage, en donnant forme à des univers
inconcevables dans le cadre de notre réalité, en corrigeant des décors, en
donnant corps à des êtres irréels ou en transformant les caractéristiques de
certains acteurs. Que devient l’allusion aux mythes et à leurs figures
lorsqu’elle est confrontée à cette nouvelle forme de réification, d’incarnation
? Quels sont les enjeux qui y prévalent ? Il existe, par exemple, sans aucun doute,
des modèles et des stratégies économiques régissant le recours à ces nouvelles
technologies ; la première d’entre elles consistant à se créer, pour quelques
acteurs, un avantage concurrentiel basé sur la captation d’un genre dans la
sphère de production (« le film à effets spéciaux »…). Y a-t-il dès lors une
relecture des mythes à la lumière des nouvelles technologies ? Quelles en sont
les principales influences ? Ces nouvelles technologies accompagnent-elles un «
appauvrissement » de l’interprétation des mythes autour de quelques mythes
fondateurs, et/ou représentent-elles une véritable chance de relectures,
d’interprétations, d’adaptations et de découvertes ? Enfin, de la mise en image
de mondes imaginaires post-modernes naissent de nouveaux discours sur le sens
du progrès, sur l’essence de l’humanité, sur le retour aux racines etc. :
comment interpréter ces nouveaux paysages narratologiques ? Des liens
existent-ils avec les mythes fondateurs ? Quelle place reste t-il à l’Homme
dans l’interprétation de sa condition ?

4/ Cinéma ethnologique : les formes de l’imaginaire

« L’imaginaire n’a de force que quand il est croyance, norme de comportement, source de morale. » (GODELIER, 2002).

Dans le récit filmique, l’image et le son donnent à voir la gestuelle et à entendre les intonations des personnes impliquées dans des relations sociales. Leurs formes d’expression se donnent dans l’ordre du discours mais également dans des formes non discursives, dans une communication non verbale. Le film ethnographique est particulièrement apte à saisir des manifestations qui représentent des rapports sociaux matérialisant de l’imaginaire lors de cérémonies, rites, relations des hommes avec les dieux, les esprits, avec ce qui est invisible, ce qui peut être sous-jacent aux formes et aux figures du pouvoir. Les symboles qui traduisent l’imaginaire des membres d’une société peuvent ainsi être appropriés et transmis par le film de l’ethnologue avec la mise en image et en son, le montage, et véhiculés au sein d’un autre univers social et culturel.

Comment le récit filmique, placé à l’articulation de l’art et des sciences sociales, donne-t-il à penser sur cet imaginaire et les pratiques sociales qui le révèlent ? Comment le film ethnographique peut-il s’inscrire dans une muséologie en association avec la présentation d’objets qui sont investis d’une part de l’imaginaire présent chez les membres d’un groupe social ?

 
Les propositions doivent être adressées par courrier électronique, avant le 10 mai 2008, à :
Stefano.LEONCINI@unice.fr
 

CONSEILS POUR LA PRESENTATION DE LA DEMANDE D’INSCRIPTION

Nombre max. de signes : 1500 signes (précisant l’axe choisi) + éventuellement bibliographie indicative

Langues de travail : français, italien, anglais

Présentation de l’auteur : 200 signes max

Journée "Études et métiers" consacrée aux "Perspectives pour les étudiants en cinéma et audiovisuel", jeudi 3 avril 2008, à Pessac

Journée "Études et métiers" consacrée aux "Perspectives pour les étudiants en cinéma et audiovisuel", jeudi 3 avril 2008, Médiathèque de Camponac, à Pessac.

Cette journée est conçue par l'Université de Bordeaux 3 en partenariat avec l'espace Histoire-Image de Pessac et le Pôle régional d'éducation artistique et de formation au cinéma et à l'audiovisuel en Aquitaine.

PRESENTATION DE LA JOURNEE :
« Études et métiers : perspectives pour les étudiants en cinéma et audiovisuel » souhaite offrir des repères sur des métiers attachés au cinéma et à l'audiovisuel voire, dans une perspective élargie, à la culture. Trois tables rondes sont organisées sur les thèmes suivants : diffusion et action culturelle, conservation et valorisation, réalisation et production. Des professionnels sont invités à présenter leur fonction et leur trajectoire : il s'agit d'élargir les représentations sur les métiers du domaine et de délivrer de l'expérience sur la part inventée par chacun dans son devenir professionnel. Des enseignants-chercheurs extérieurs à Bordeaux 3 sont également conviés pour rendre compte de l'histoire des Études cinématographiques et audiovisuelles à l'Université, et des enjeux actuels de nos cursus. Conçue pour les étudiants de l'UFR Arts - et en présence de l'équipe de formation en cinéma et audiovisuel de l'UFR Arts - cette journée est ouverte à d'autres composantes de l'Université, et plus largement à toute personne intéressée par le sujet."


LES INVITES

Michel Marie, Professeur des universités à l'UFR cinéma et audiovisuel de Paris 3. Auteur de nombreux ouvrages sur la période de la Nouvelle Vague et du Guide des études cinématographiques et audiovisuelles (Armand Colin, 2006).

Eric Meyniel, Directeur de la programmation - Kinepolis France (87 écrans). Auparavant, il a assuré pendant trois ans la direction opérationnelle et événementielle du cinéma des Grands Boulevards à Paris « Max Linder Panorama » puis dirigé trois années le Kinepolis de Lomme (second multiplexe de France).(87 écrans).

Bernard Benoliel, Directeur de l'action culturelle à la Cinémathèque française. Il a dirigé « Entre Vues », le festival international du film de Belfort, de 2001 à 2005. Auteur d'articles et d'ouvrages sur le cinéma, dont Clint Eastwood (éditions Cahiers du cinéma, 2007); Il est né l'année de Pierrot le Fou.

Joëlle Olivier, Chef de projets culturels au sein du service développement éducatif et culturel de l'Institut National de l'Audiovisuel (INA). De formation universitaire (Histoire/Géo), elle a exercé à l'INA le métier de documentaliste pendant dix ans, puis est passée par la Direction commerciale où elle a été associée à la création de la chaîne Histoire.

Béatrice de Pastre, Directrice des collections des Archives françaises du film du CNC. De 1991 à 2006, elle a été responsable de la Cinémathèque Robert Lynen de la Ville de Paris. Enseignante, programmatrice, elle a consacré plusieurs ouvrages au patrimoine cinématographique et photographique. De 1991 à 2006, elle a été responsable de la Cinémathèque Robert Lynen de la Ville de Paris.

Thomas Schmitt, Producteur à Mosaïque Films, et enseignant associé à l'UFR cinéma et audiovisuel de Paris 3 où il a suivi ses études (Docteur en Sciences de l'information et de la communication). Il a produit près de 50 documentaires, et dernièrement Les Moissons de la révolte, R. Hamon ; Démolition, A. Holcman ; Claude Chabrol, l'enfant libre, J.-B. Thomasson; Elle s'appelle Sabine, S. Bonnaire.

Philippe Molins, Responsable des documentaires et magazines au sein de MFP (Multimédia France Productions), filiale du Groupe France Télévision. Ethnologue de formation, journaliste, écrivain, il est également réalisateur de plus de cinquante documentaires diffusés en France et à l'étranger.

Rodolphe Gangneux, Supervise les questions de Web et d'édition en ligne au sein de la Famille Digitale. Ce collectif d'auteurs de cinéma documentaire est également une jeune maison d'édition audiovisuelle et multimédia, associative et indépendante.

Michèle Lagny, Professeur émérite à l'université Paris 3 et chercheur à l'IRCAV dans le domaine des relations entre cinéma et histoire. Elle a créé, en 1997, un DESS (Master 2 Pro) au Département de Médiation culturelle de Paris 3.

Questions et débats animés par :
Jean-Marie Tixier, Pôle régional d'éducation artistique et de formation au cinéma et à l'audiovisuel en Aquitaine ; Estelle Caron, responsable de l'espace Histoire-Image ; Frédérique Berthet, maître de conférences, et Jean-Pierre Bertin-Maghit, professeur des universités, de l'équipe de formation en cinéma et audiovisuel de l'UFR Arts de Bordeaux 3.

PROGRAME DE LA JOURNEE :
Journée du 3 avril 2008
Auditorium - 9h-17h

Matinée
9 h - Accueil des participants
9 h 15 - Ouverture officielle : mairie de Pessac, université de Bordeaux 3
9 h 30 - Les études cinématographiques et audiovisuelles à l'Université, par Michel Marie
10 h - Thème 1 : Diffusion et action culturelle, par Eric Meyniel et Bernard Benoliel
11 h 15 - Thème 2 : Conservation et valorisation, par Joëlle Olivier et Béatrice de Pastre
12 h 30 - pause déjeuner (libre)

Après-midi
14 h - Thème 3 : Réalisation et production, par Thomas Schmitt, Philippe Molins et Rodolphe Gangneux
15 h 30 - Questions et débats
16 h 15 - Synthèse : Perspectives pour les étudiants en cinéma et audiovisuel,
par Michèle Lagny
16 h 45 - Clôture


LIEU - INFOS PRATIQUES

Lieu Auditorium
Médiathèque de Camponac
Tramway ligne B : arrêt médiathèque
Contact : Estelle Caron
Médiathèque de Camponac
21, rue de Camponac
33600 PESSAC
Tél. 05 56 15 84 00
Fax : 05 56 15 83 91
biblio.ehi@mairie-pessac.fr
http://www.cinema-histoire.fr/

CONTACT :
Unité de formation et de recherche
UFR Arts
Direction de l'UFR : Marie-Bernadette Dufourcet-Hakim
Responsable de la journée «Études et métiers : cinéma et audiovisuel» :
Frédérique Berthet
berthet.frederique@wanadoo.fr
Secrétariat : Marion Sicher
Bât. H- rez-de chaussée, portes 15/17
Tél. 05 57 12 44 57/44 58
arts@u-bordeaux3.fr
http://www.u-bordeaux3.fr

Journée d’étude : Théâtralité du cinéma, cinématographicité du théâtre

Journée d’étude Théâtralité du cinéma, cinématographicité du théâtre

Vendredi 11 avril 2008 – Université Paris X - Nanterre

Salle de conférences du bât. B

9h30 : Accueil / Introduction

10-11h : « Théâtre et cinéma dans la bataille des images »

Conférence d’ouverture par Béatrice Picon-Vallin, directeur de recherche au CNRS

11h15-12h45 : Quand le cinéma contemporain s’inspire du théâtre : outil d’expérimentation de la modernité ou reprise d’un modèle populaire ?

- Fabien Maheu, docteur de l’Université Paris VII

« Effets modernes et postmodernes du théâtre dans le cinéma de Peter Greenaway »

- Raphaëlle Moine, professeur à l’Université Paris X – Nanterre

« Comédie, théâtre de boulevard et cinéma : croisements multiples dans le cinéma français contemporain »

14h30-16h : Ut theatrum cinema. Des théories théâtrales aux films

- Patricia-Laure Thivat, chargée de recherche au CNRS

« Bertolt Brecht : théâtre et cinéma épiques »

- Fabien Delmas, doctorant à l’Université Paris VII

« Adolphe Appia au cinéma : faire du cadre un espace rythmique »

16h15-17h45 : L’enchâssement : modalités et fonctions d’un procédé symétrique

- Marion Poirson, maître de conférences à l’Université Montpellier III

« Mise en abyme du théâtre au cinéma, la question du spectateur »

- Ophélie Landrin, docteur de l’Université Paris X – Nanterre

« Utilisation et fonction du cinématographique dans les performances du Wooster Group »

Organisation : Tiphaine Karsenti : tiphainekarsenti@yahoo.fr

Marguerite Chabrol : marguerite.chabrol@u-paris10.fr

Détails : http://www.cinemaparisx.fr/?start:calendrier:theatralitecinematographicite

vendredi 4 avril 2008

Appel à communication : « Expressions de la violence » - Printemps des doctorants de l’IRIEC du 15 mai 2008

Printemps des doctorants de l’IRIEC du 15 mai 2008

« Expressions de la violence »

Séminaire thématique d’exposition des travaux des doctorants de l’IRIEC.

Objectifs de la journée:

Insister sur les modalités de manifestation de la violence

Mettre en évidence les expressions de la violence relatives à différentes cultures, divers objets.

De nos jours, dans les fictions, les journaux télévisés, les publicités, les photographies, la violence s’exprime sans limite.

Dans la littérature, elle se manifeste dans le langage par la déstructuration de la syntaxe et la distorsion des métaphores : les référents ne sont alors plus déchiffrables.

Cette violence faite à la langue et aux mots peut également devenir positive si elle conduit à la recréation d’une autre forme de langage. Alors, au lieu de le limiter à sa simple fonction discursive, la littérature refait sens.

Dans une société de globalisation, le langage est devenu conformiste, les images valent pour tout créant ainsi des entités massives. Dès lors, le sujet particulier ne peut être reconnu en tant que tel, il est ainsi perpétuellement condamné à trouver sa légitimité dans l’appartenance à un groupe. Cela signifie peut-être que le sujet ne peut exister sans avoir recours à la violence.

Dans ce contexte, tout porte à croire que l’on peut tout dire en toute liberté. A un moment où le concept de transparence est valorisé, la censure apparaît d’autant plus puissante, se manifestant de façon détournée.

L’image de la femme étant objectivée, la violence conjugale se trouve banalisée. Dans le domaine du privé, elle est apparemment un mal que les institutions tentent d’enrayer, or, il reste les tabous, et les non dits. Le silence serait peut-être alors une des formes les plus fortes de la violence.

Dans ce séminaire des doctorants, nous souhaitons exposer les formes d’expression de la violence dans des objets culturels d’origine différente, afin de déterminer s’il existe un dénominateur commun à ces manifestations.

Nous souhaitons inviter les doctorants de l’Iriec à creuser cette problématique.

La journée se tiendra à l’Université Paul Valéry (salle à déterminer).

Date limite pour vos propositions de communication : 28 avril.

Pour nous envoyer vos travaux : contactez Gabriela Rodriguez (gabriela-constanza-rodriguez@hotmail.com) ou Céline Brugeron (cel.brugeron@voila.fr).